Association les P'tits d'Ânous
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« Cela demande un temps d’adaptation » assure Christine qui suit en parallèle une formation d'ânière. « On ne balade pas un âne comme on promène un chien ! » A terme, la fondatrice de l'association Les P'tits d'Ânous envisage d'étendre son action pour se porter notamment au-devant des personnes âgées dans les maisons de retraite, mais aussi accompagner les personnes en situation de handicap, notamment celles souffrant d'autisme. Convaincue du bienfait de la relation homme-animal et bien que formée en psychologie, Christine rechigne toutefois à employer le mot de thérapie, lui préférant de loin celui de médiation animale. Pour elle, le contact avec ces petits êtres fait parfois des miracles. Car s'ils sont muets, ils ne sont pas pour autant dépourvus d'entendement. « Il faut leur parler, je pense qu'ils comprennent tout » assure leur propriétaire. La devise de l'association n'est-elle pas : Ecoute, prête l'oreille de ton cœur ? « Il s'agit du début de la règle de saint Benoit. Si cela peut aider des gens à être attentif aux appels du monde ».
L'âne et ses représentations sont omniprésents au domicile de Christine Aulenbacher |