Association les P'tits d'Ânous
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Ici, nulle trace de l'âne. « Celui-ci n'entre en scène que dans les Evangiles dit apocryphes*, nous explique Christine Aulenbacher. A ce moment-là, on lui donne même un nom, il s'appellera Tito. »
Ci-contre, l'âne sculpté par Frère Ginepro, Père Abbé de l'abbaye de Tamié. Il s'agit de l'âne Tito dont parlent les apocryphes qui s'agenouille devant l'Enfant Jésus. |
Transmettre la foiPar ailleurs directrice de collection pour le compte de l'éditeur allemand Lit Verlag, Christine interroge aussi la manière de transmettre la foi. « On ne transmet pas la foi, mais des contenus de la foi et un témoignage de foi. La foi est don de Dieu » assure-t-elle. « Vivons de telle façon qu'à notre seule façon de vivre on pense que c'est impossible que Dieu n'existe pas, je ne sais plus qui a dit cela, mais c'est exactement le fond de ma pensée : être un témoin en vivant en cohérence avec l'Evangile. » C'est peut-être ainsi qu'a mûri l'idée d'éduquer des ânes pour de vrai. (On notera au passage qui si pour l'enseignante, on élève un cheval, l'âne, lui, se laisse éduquer.) |